DISRUPTION

Dans un ciel d’un bleu éclatant parsemé de nuages aux teintes rosées, une figure imposante avance avec précaution, tel un astronaute en équilibre sur un fil fin. Cette silhouette, mélange d’humain et de machine, incarne une technologie futuriste, en quête d’équilibre entre un passé fragile et un avenir encore à bâtir.

Autour d’elle, des moineaux, témoins du temps et de la vie, se posent avec légèreté sur ce câble suspendu, symbole d’un lien mince entre nature et progrès. Ces oiseaux domestiques, si proches de notre quotidien, apparaissent comme les derniers vestiges d’un monde familier, habité et partagé. Pourtant, leur présence contraste avec la scène, rappelant leur étonnante capacité d’adaptation dans un univers en pleine mutation.

Sur la gauche, une maison d’oiseau, à la fois étrange et familière, semble en pleine désintégration. Suspendue dans l’immensité, elle flotte comme un souvenir en train de se décomposer. Ses fragments, tout comme les cartes disséminées dans l’air, évoquent une sorte de démontage symbolique du passé, une déconstruction nécessaire pour permettre à de nouvelles structures de prendre vie.

Le contraste entre les tons doux et vaporeux du ciel et l’imposante figure technologique met en lumière une réflexion profonde sur l’interconnexion entre nature, humanité et progrès. Cette œuvre invite à imaginer un futur où l’innovation ne détruit pas, mais réinvente, offrant une “nouvelle maison” à la nature tout en veillant sur l’humain.

Un tableau onirique et visionnaire, où la science-fiction rencontre la poésie, explorant le fragile équilibre entre reconstruction et adaptation.